▲Nom: Roule sur la langue les tonalités suaves de ce nom. Shrödinger. Saveur douce-amère qui teintent les âmes éprises de ce charme ensorcelant, conduisant sans ménagement les plus téméraires aux portes d'une semi-vie dont elle se fait la gardienne.
▲Prénom: Papillon des nuits d'été, il se pose sans s'offrir le repos mérité de sa courte vie. Violette. Les ailes alanguies sur les pourpres et des mauves des fleurs, il se meurt doucement dans embruns charmeurs. Emilia. Lentement, la douce litanie des roses des vents se mettent à résonner aux creux de son coeur, et il oublie sur les rives de Lethée tout ce que fut son existence pour qu'il n'en subsiste que la partition de sa libération.
▲Date et lieu de naissance: Le soupir est extasiant empreint de l'esquisse d'une étreinte, teinté du délice d'une caresse. Paradoxe se fait alors que les mois arrondissent la silhouette de la femme, et que l'enfantement se fait douleur. C'était un vingt-cinq novembre à Berlin que les premiers vagissements de la jolie florette se firent l'écho de sa vie balbutiante.
▲Age: La vie dure toujours trop peu de temps. A peine plus qu'une bouffée d'air. Inspirée. Expirée. Suffocante. Trente et une années passées, effacées, évincées, laissant le goût un peu trop amer de s'être évaporée en emportant avec elles les souvenirs d'une enfance radieuse. Le tic tac de l'horloge roucoule sous les yeux d’azurés de Violett, tandis que les traits s'alignent comme pour lui montrer que le jour de sa naissance s'éloigne inexorablement.
▲Sang: Sang-mêlé. La famille est vieille, les descendants nombreux à une époque ne sont plus qu'une toute petite poignée qui s'égraine au travers d'un monde reclus. Si peu nombreux qu'aujourd'hui il n'en reste plus qu'une branche. Vestige perdu d'une famille désolée. Ruines déconstruites d'une guerre meurtrière.
▲Statut: Assurément son célibat joue un rôle prépondérant dans ces babillages que l'on fait courir au sein du monde sorcier, on grimace en pensant que si elle ne s'est jamais mariée c'est bien parce qu'il préférait les livres, les papiers et autres vieilleries d'histoire qu'on l'imaginait collectionner. On s'amusait dans un voyeurisme décalé à la plonger dans un univers fantasque de vieille fille, et en l'imaginant toucher avec un romantisme déplacé les couvertures de quelques livres anciens. Pourtant, elle est une femme on ne peut plus basique, et elle ne lorgnait pas sur ses prétendus amourette libraire qu'elle avait en sa possession.
▲Métier: La courbe de l'écriture se trace sous la pointe de la plume, et l'archiviste amourachée de l'histoire, se laisse embringuer par les écrits objectifs du département oublié.
▲Préférence sexuelle:  Il lui arrivait , sous les verres épais de ses lunettes, de regarder la démarche masculines de quelques une de ses pairs, se perdant dans leurs traits charmants, et s'évadant romantiquement dans quelques histoires qui jamais n'arriveraient.
▲Ancien Coven: Odin.
▲Miroir de Rised: Elle n'a pas tellement d'ambition, pas vraiment d'envie transcendante, et pourtant elle se voit heureuse. Heureuse entourée de livres et tout autant de plantes, elle se voit mener une vie qui lui correspondrait avec quelqu'un qui la comprendrait.
▲Epouvantard: Sa plus grande peur serait de se faire engloutir. Pas de se faire dévorer au sens propre, mais de se noyer dans le flot d'une eau sombre. De chercher un air qui ne lui viendrait pas, aspirée par la noirceur des profondeurs jusqu'à ce que la suffocation finale mette un terme à sa vie. Ce n'est pas la noyade qui l’effraie pourtant le plus, ce sont ces eaux noirs dont elle ne peut qu'apprécier les ondulations calmes, et la couleur d'encre l'hypnotisant. Elle craint de les croiser un jour ces eaux noirs, elle craint de se sentir attirée par elle inexorablement, comme emportée par le chant des sirènes.
▲Amortentia: La cannelle, les livres, et un doux parfum de fleurs dont elle ne reconnait pas la flagrance.
▲Caractère: Aimante - Consciencieuse - Curieuse - Émotive - Emportée - Énergique - Fantasque - Gaffeuse - Impatiente - Insolente - Maladroite - Possessive - Rancunière - Solitaire - Têtue
▲Signe Particulier: Aucun.

▲ Quel est votre avis sur la guerre moldue?

Elle ne comprend pas. Elle ne les comprend pas. Comment des hommes qui se sont déjà entre-tués quelques décennies plus tôt ont-ils pu se laisser de nouveau prendre dans les flots d'une telle guerre? Conflit fratricide et immonde, elle n'arrive pas à en découper les contours, se disant qu'il ne s'agit là que de l'exacerbation des pires traits de l'humanité. Incapable de voir ce que le plus imperceptible de leurs gestes pouvaient avoir comme conséquence au creux d'un monde dont ils ne pouvaient imaginer l'existence. Elle est naïve en pensant qu'il suffirait d'un rien pour que tout cesse, et à la fois si fataliste en voyant ces hommes mourir pour une liberté qui pourtant était leur.

▲ Pensez-vous que la nouvelle Chancellerie est meilleure que l'ancienne? Pourquoi?!

La politique n'était jusqu'alors qu'un lointain sujet dont elle ne se mêlait que trop rarement. Elle savait de quoi il s'agissait, arrivait à en suivre les rebondissements sans être la victime de ceux-ci, et se contentait de ses minces observations pour ne pas tomber des nus. Elle ne fut néanmoins pas surprise d'apprendre que les agissements de l'ancienne Chancellerie avait entrainée la révolte des anciennes familles, mais elle fut plus qu'abasourdie par la violence des actes qui allaient en découdre. Alors non, de son point de vu la nouvelle Chancellerie n'est en rien meilleure que l'ancienne. Elle n'a rien de bon, rien de préférable, ce n'est rien d'autre qu'une parodie de république, rien de plus qu'une tyrannie qui se pare d'un masque de vertus.

▲ Trouvez-vous que le sort des nés moldus et des traitres soit juste?

Votre réponse doit être développée en un minimum d'une dizaine de lignes.